Enfin une étude sérieuse, poussée, qui décortique le phénomène littéraire qu'est la bit-lit avec minutie ! Sous-genre de l'Urban fantasy, la Bit-lit en a longtemps été le parent pauvre, jamais vraiment prise au sérieux, jusqu'à ce qu'une certaine Buffy débarque sur nos écrans télé et une étrange petite brune, savamment burnée, amoureuse des pingouins, du doux prénom d'Anita nous fasse tourner la tête !
Les recettes du succès ? Enfin des héroïnes fortes qui tiennent le devant de la scène, qui assument leur part de féminité jusqu'au bout des ongles. Des enquêtes violentes souvent proche du thriller horrifique mêlées à une romance et une sexualité totalement assumée.
Les ventes en librairie ne font que le confirmer, la bit-lit est un véritable phénomène sociétale qui a changé le visage élitiste de la fantasy. Qu'elle soit dédiée à un public jeune ( nous parlons plus facilement dans ces cas là de littérature pour jeunes adultes ou Young Adult ) ou à un public adulte, il est difficile de passer à côté de ces histoires où vampires, loups-garous, anges ou démons font partie du décor ! Et je n'ai qu'une chose à dire : tant mieux !
A l'instar d'Harry Potter, Les Anita Blake, Sookie Stackhouse ou Georgina Kincaid ont redonné le goût de la lecture à bon nombre de personnes et il serait impardonnable à l'heure actuelle de ne pas prendre au sérieux ces lectures qui ont fait longtemps sourire.
Que l'on soit d'accord ou pas avec les analyses de Sophie Dabat, l'étude a le mérite d'exister et il fallait oser ! Le travail est sérieux, extrêmement bien rendu et très agréable à lire. L'ouvrage en lui même est superbe et cerise sur le gâteau, nous pouvons y lire également un entretien avec Charlaine Harris et Kelley Armstrong.
Comme vous pouvez le voir, la couverture de Sébastien Hayez est magnifique et illustre assez bien le genre !
Il ne me reste qu'à remercier sincèrement Sophie Dabat pour son excellent travail et les éditions Moutons Électriques de l'avoir édité. Pari réussi !
Pour info, 5 exemplaires du livre seront à gagner du 6 au 19 décembre sur le forum ;-)
Bit-lit ! l'amour des vampires
de Sophie Dabat
Editeur : Les moutons électriques
sortie le 26 novembre 2010
Présentation de l'éditeur
Vampires, loups-garous, fantômes et sorcières ont toujours été présents parmi nous. Effrayants, envoûtants, fascinants, ils tremblent désormais devant les arbalètes et les pieux d'humaines vulnérables qui les pourchassent sans pitié… Sans pitié ? Pas si sûr, car bien souvent, l'amour se noue entre créatures surnaturelles et fragiles mortels. En quelques années à peine, la bit-lit a dépoussiéré l'image des vampires et rendu au féminisme les honneurs qui lui sont dus. Les femmes occupent aujourd'hui le devant de la scène tandis que les monstres frissonnent de peur et de désir pour elles... Plongez avec nous dans cette étude d'un genre qui a su réunir lecteurs et spectateurs de tous âges pour les faire frémir à l'unisson.
Si je puis me permettre. Est-ce qu'il est dit quelque part dans l'ouvrage que le terme bit-lit est purement français et ne reflète en rien la façon dont les livres sont réellement classifiés dans leur pays d'origine (la plupart du temps les USA). Parce que si la bit-lit est un sous-genre de l'urban fantasy et sachant que la bit-lit englobe certains titres de romance paranormale (JR Ward pour ne citer qu'elle) alors il y a un soucis. La romance paranormale n'étant pas du tout un sous-sous genre de l'urban fantasy mais de la romance.
RépondreSupprimerOui, il est clairement spécifié que c'est un terme purement français, mais qui commence à s'étendre outre-atlantique, certains le trouvant "fun". L'ouvrage ne parle que très peu de la romance paranormale, mais remonte aux origines de la bit-lit dont la romance fait indéniablement partie !
RépondreSupprimerAprès, il suffit également de savoir ce que tu mets dans l'Urban Fantasy. Nous sur le fofo, quand nous l'avons développé il y a presque deux ans, il a fallut que nous prenions des décisions de classement. Pour nous, la bit-lit est indéniablement de l'Urban Fantasy (littéralement une fantasy urbaine où les créatures surnaturels sont intégrées dans le monde réel etc ...). Après, il a fallut distinguer la bit-lit de la romance paranormale, car pour nous, il est évident que le cercle des Immortels n'est pas de la bit-lit, au même titre que les sagas comme celle de JR Ward.
RépondreSupprimerPour faire cette différence, nous nous sommes tout simplement inspiré de ce qui a déjà été fait : narration à la première personne, héroïne forte affrontant des méchants vampires, blabla, = bit-lit (nous nous sommes basés sur la description Milady).
Narration à la troisième personne, créatures surnaturelles intégrées à notre monde, histoire d'amour basée sur un couple = romance paranormale.
D'où notre classification ;-)
Après, tu as vu que les séries comme celles des Dossiers Dresden, nous les avons mises dans l'urban fantasy tout simplement. Mais il est évident que nosu ne pouvons pas classer Harry Dresden avec les Soeurs d'Artigo par exemple !
Le terme de bit-lit étant largement utilisé par les éditeurs en France, il fallait l'intégrer et le distinguer du reste !