Le Combat d'Hiver
de Jean-claude Mourlevat
Gallimard Jeunesse
Sortie le 30 septembre 2010
Format poche/ 417 pages / 6,50 euros
de Jean-claude Mourlevat
Gallimard Jeunesse
Sortie le 30 septembre 2010
Format poche/ 417 pages / 6,50 euros
Présentation de l'éditeur
Orphelins ignorant leurs origines et élevés dans des pensionnats aux règles drastiques, Hélène et Milena tout comme Bartomoleus et Milos n'ont guère de liberté en dehors de leurs visites bi-annuelles au village des consoleuses. Informés par une lettre mystérieuse que leurs parents, opposants au pouvoir actuel, ont été éliminés, ils décident de s'enfuir. La poursuite qui débute alors ne leur laisse guère de répit mais armés de courage, ils ne renoncent pas et découvrent peu à peu de nombreux alliés désireux de les voir reprendre le combat de leurs parents.
Chronique d'Ataensic
C’est un roman d’une grande noirceur que nous livre Jean Claude Mourlevat avec son Combat d’Hiver et pourtant, malgré le froid glacial qui recouvre les pages de cette histoire incroyable peuplée d’êtres semi-fantastiques, l’espoir et le courage nous entraînent avec force au cÅ“ur de l’obscurité vers une lutte pour la liberté, pour la vie.
Bien que la perspective d’une société tombée sous le joug d’une dictature peut sembler de prime abord manquer d’originalité, l’auteur a su créer un monde empli de personnalités rares et de créatures mystérieuses.
Dès les premières lignes, le ton est donné. Elles résument à elles-seules l’ambiance du livre dans son entier. Triste, dure et glaçante tel un Hiver qui n’en finirait pas. L’internat dans lequel vivent Helen et Milena est un endroit où le bonheur n’a pas sa place. Mais qui sont-ils ces enfants et adolescents qu’on a parqué dans des écoles jumelles, l’une pour les filles, l’autre pour les garçons ? Et pourquoi est-ce si important lorsqu’on est puni de cachot d’apercevoir ce petit morceau de ciel juste avant que les ténèbres vous engloutissent ?
Quatre adolescents bien particuliers choisissent alors de se révolter et de reprendre le combat engagé par leurs parents quelques quinze ans plus tôt. Les évasions successives, l’acharnement à survivre face aux féroces homme-chiens, l’organisation de la résistance contre le pouvoir en place aussi surnommé La Phalange, voilà ce qui vous attend, lecteurs, si vous décidez de suivre comme d’autres avant vous Milena, la chanteuse à la voix extraordinaire, Bartolomeo, le jeune homme malin et sombre, Helen, la jeune fille courageuse et dévouée et Milos condamné à se battre et tuer pour assurer sa survie tel un gladiateur romain jeté dans l’arène.
Toute la beauté du récit repose sur cette soif de liberté qui anime chacun des personnages, sur la dimension tragique qui constitue cette histoire fascinante à bien des égards.
Bien que la perspective d’une société tombée sous le joug d’une dictature peut sembler de prime abord manquer d’originalité, l’auteur a su créer un monde empli de personnalités rares et de créatures mystérieuses.
Dès les premières lignes, le ton est donné. Elles résument à elles-seules l’ambiance du livre dans son entier. Triste, dure et glaçante tel un Hiver qui n’en finirait pas. L’internat dans lequel vivent Helen et Milena est un endroit où le bonheur n’a pas sa place. Mais qui sont-ils ces enfants et adolescents qu’on a parqué dans des écoles jumelles, l’une pour les filles, l’autre pour les garçons ? Et pourquoi est-ce si important lorsqu’on est puni de cachot d’apercevoir ce petit morceau de ciel juste avant que les ténèbres vous engloutissent ?
Quatre adolescents bien particuliers choisissent alors de se révolter et de reprendre le combat engagé par leurs parents quelques quinze ans plus tôt. Les évasions successives, l’acharnement à survivre face aux féroces homme-chiens, l’organisation de la résistance contre le pouvoir en place aussi surnommé La Phalange, voilà ce qui vous attend, lecteurs, si vous décidez de suivre comme d’autres avant vous Milena, la chanteuse à la voix extraordinaire, Bartolomeo, le jeune homme malin et sombre, Helen, la jeune fille courageuse et dévouée et Milos condamné à se battre et tuer pour assurer sa survie tel un gladiateur romain jeté dans l’arène.
Toute la beauté du récit repose sur cette soif de liberté qui anime chacun des personnages, sur la dimension tragique qui constitue cette histoire fascinante à bien des égards.
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