Anne Rice
Michel Lafon (18 février 2010)
Résumé : Lucky, Toby ou encore Tommy... son nom importe peu. L’important, c’est sa discrétion, son professionnalisme, sa compétence à exécuter froidement les cibles qu’on lui désigne. Après un contrat particulièrement éprouvant, Lucky est abrodé par un mystérieux inconnu, un certain Malchiah. Ce Malchiah sait tout de lui, dispose de pouvoirs stupéfiants, et prétend être son ange gardien. Il lui offre de racheter ses crimes en sauvant des vies plutôt que de les prendre, et lui propose un étrange marché : Lucky se retrouve au Moyen âge où il doit aider une famille juive accusée de meurtres rituels. Est-ce un ange, un rêve ou un cauchemar ?
Avis de Pauline22: Lucky est un tueur à gage très talentueux, solitaire, sans remord, gardant son sang froid et son professionnalisme à toute épreuve et qui ne s’octroie que très peu de temps libre. Il travaille pour l’Homme Juste et c’est au cours de l’une de ses missions qu’un personnage mystérieux, Malchiah, lui apparaît, prétendant être son ange gardien et tout connaître de lui. Il lui propose une sorte de marché lui permettant de racheter son comportement meurtrier en sauvant des vies. Lucky est ainsi propulsé au Moyen-âge où il doit venir en aide à un couple Juif. L’histoire est au premier abord plutôt attrayante surtout pour les connaisseurs de le plume experte d’Anne Rice qui nous a enchantés par le passé avec ses Chroniques des Vampires. On y retrouve ici son style impeccable, mais il est entaché par une histoire ayant un côté beaucoup trop religieux que l’on ne suspectait pas au départ, approfondissant la rédemption, le don de soi à un point tellement poussé que la plupart des lecteurs n’arriveront pas à accrocher à l’histoire. Cette-dernière comporte d’ailleurs deux parties majeures : la première où nous faisons la connaissance de Lucky le tueur à gage avec son passé, son présent, ses forces et ses faiblesses, partie plutôt lente et vite lassante . La seconde partie de l’histoire est celle de l’immersion de Lucky en Angleterre médiévale, où il nous apparaît d’ailleurs complètement transformé par rapport au personnage présenté précédemment. Cette dernière est un peu plus prenante, écrite en complet accord avec l’époque de l’action. La lecture qui peut s’avérer un peu délicate, voire pénible au début, devient un peu plus aisée au fil du roman. Mais certains se trouveront tout de même soulagés par la taille du roman qui est plutôt court, et de manière générale l’histoire est loin de ce que l’on espérait venant de cette auteure talentueuse. Il n’y a plus qu’à espérer que le prochain roman retrouve la splendeur de la griffe d’Anne Rice !
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