Blood Ninja
Tome 1: Le destin de Taro
de Nick Lake
Editions Gallimard
Sortie le 5 janvier 2011
Grand format / 423 pages / 16.50€
Tome 1: Le destin de Taro
de Nick Lake
Editions Gallimard
Sortie le 5 janvier 2011
Grand format / 423 pages / 16.50€
Présentation de l'éditeur :
Japon, 1565... Taro, fils d'un simple pêcheur, n'avait qu'un rêve : devenir samouraï. Mais en l'espace d'une journée, sa vie bascule, le condamnant à vivre à jamais dans l'ombre. Transformé malgré lui en vampire ninja, Taro se trouve entraîné dans une terrifiante épopée.
Avis de Molina
Nick Lake nous offre ici son premier roman intitulé sobrement Blood ninja. Il est indéniable que le titre est bien choisi car il colle tout à fait au thème et à l’ambiance du livre.
Nous plongeons en plein seizième siècle au cœur d’une province japonaise. Notre héros, Taro, fils d’un pêcheur et d’une plongeuse se retrouve au cœur d’un complot visant à la prise de pouvoir du pays. Il subira de nombreuses épreuves, toutes plus douloureuses les unes que les autres, et devra malgré tout trouver la force d’affronter son destin.
Le principal intérêt de ce livre est son univers. L’ambiance japonaise est parfaitement retranscrite, tant dans les grandes lignes que dans les petits détails. Parfois le vocabulaire peut sembler, aux pauvres européens que nous sommes, étrange et perturbant dans la mesure où les termes utilisés ne nous sont pas du tout familiers, même les unités de mesures sont différentes. Malgré ces petits flottements dû au flou que peut éprouver le lecteur face à ces mots inconnus, ils contribuent à l’ambiance tant et si bien qu’on se croit réellement plongé en pleine campagne japonaise. La culture, les traditions et les croyances du pays sont elles aussi parfaitement retranscrites.
Chacun des personnages est fortement ancré dans ce monde. Les caractères et les réactions de chacun des protagonistes de l’histoire sont influencés par ces préceptes qui peuvent nous sembler démesurés, mais qui restent dans l’ambiance créée par l’auteur. Il faut également saluer le travail de l’auteur qui a du effectuer de nombreuses recherches concernant l’époque et la région. C’est indéniablement une réussite !
Si le cadre mérite un vrai coup de chapeau, l’histoire et les émotions semblent un peu moins au niveau. Certes, les péripéties s’enchainent à un rythme assez soutenu tout au long du livre, mais l’auteur n’arrive pas à nous entraîner dans le rythme haletant qu’il semble avoir voulu créer. Le lecteur se retrouve spectateur de l’histoire mais sans vraiment se sentir impliqué, il reste donc de marbre face à ces évènements pourtant dramatiques. Malgré tout, il est indéniable que Nick Lake a de bonnes idées et on peut supposer que cette sensation est due au fait qu’il s’agit de son premier ouvrage. Espérons que la suite sera plus aboutie à ce niveau.
Bien qu’étant un livre jeunesse, l’auteur a réussit à ne pas créer des personnages et des intrigues infantilisantes pour le lecteur. L’histoire peut donc aussi bien plaire aux adolescents qu’aux adultes.
Pour conclure, ce premier tome est une vraie réussite concernant le cadre, les amateurs de ninjas et de samouraïs seront ravis et les autres plongeront dans cet univers des plus original. Bien que l’histoire ne soit pas des plus prenantes, elle reste tout de même très agréable à lire et tout le monde peut se laisser facilement entrainer dans les aventures de Taro.
Nous plongeons en plein seizième siècle au cœur d’une province japonaise. Notre héros, Taro, fils d’un pêcheur et d’une plongeuse se retrouve au cœur d’un complot visant à la prise de pouvoir du pays. Il subira de nombreuses épreuves, toutes plus douloureuses les unes que les autres, et devra malgré tout trouver la force d’affronter son destin.
Le principal intérêt de ce livre est son univers. L’ambiance japonaise est parfaitement retranscrite, tant dans les grandes lignes que dans les petits détails. Parfois le vocabulaire peut sembler, aux pauvres européens que nous sommes, étrange et perturbant dans la mesure où les termes utilisés ne nous sont pas du tout familiers, même les unités de mesures sont différentes. Malgré ces petits flottements dû au flou que peut éprouver le lecteur face à ces mots inconnus, ils contribuent à l’ambiance tant et si bien qu’on se croit réellement plongé en pleine campagne japonaise. La culture, les traditions et les croyances du pays sont elles aussi parfaitement retranscrites.
Chacun des personnages est fortement ancré dans ce monde. Les caractères et les réactions de chacun des protagonistes de l’histoire sont influencés par ces préceptes qui peuvent nous sembler démesurés, mais qui restent dans l’ambiance créée par l’auteur. Il faut également saluer le travail de l’auteur qui a du effectuer de nombreuses recherches concernant l’époque et la région. C’est indéniablement une réussite !
Si le cadre mérite un vrai coup de chapeau, l’histoire et les émotions semblent un peu moins au niveau. Certes, les péripéties s’enchainent à un rythme assez soutenu tout au long du livre, mais l’auteur n’arrive pas à nous entraîner dans le rythme haletant qu’il semble avoir voulu créer. Le lecteur se retrouve spectateur de l’histoire mais sans vraiment se sentir impliqué, il reste donc de marbre face à ces évènements pourtant dramatiques. Malgré tout, il est indéniable que Nick Lake a de bonnes idées et on peut supposer que cette sensation est due au fait qu’il s’agit de son premier ouvrage. Espérons que la suite sera plus aboutie à ce niveau.
Bien qu’étant un livre jeunesse, l’auteur a réussit à ne pas créer des personnages et des intrigues infantilisantes pour le lecteur. L’histoire peut donc aussi bien plaire aux adolescents qu’aux adultes.
Pour conclure, ce premier tome est une vraie réussite concernant le cadre, les amateurs de ninjas et de samouraïs seront ravis et les autres plongeront dans cet univers des plus original. Bien que l’histoire ne soit pas des plus prenantes, elle reste tout de même très agréable à lire et tout le monde peut se laisser facilement entrainer dans les aventures de Taro.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire