Editions : Michel Lafon
14 octobre 2010
Broché / 415 pages / 15€

Lorsqu'on s'appelle Mydria, qu'on est la fille unique et chérie des puissants Siartt, et qu'on a pour objectif principal d'accéder à un pouvoir plus grand encore en épousant le prince héritier du royaume, la vie ne peut pas être ennuyeuse. Jusqu'au jour où Mydria découvre ses vraies origines. Elle n'est nullement Siartt, mais l'ultime héritière d'une dynastie renversée depuis des générations ! Horreur : à la suite de ses ancêtres, elle est tenue de se lancer à la recherche du trésor familial, recevant pour seules aides un sifflet et le Don d'Aile, cet étrange pouvoir capable de vous métamorphoser à volonté... Le pire danger ne l'attend peut-être pas derrière l'errance, la bataille et les cloques aux pieds. Le pire danger pour un cœur confiant ne tient peut-être qu'en un seul nom : Orest.

Myrdria, My pour les intimes, est une jeune comtesse de Siartt, une famille dont la renommée et la puissance sont bien connues de tous. Du haut de ses seize ans, fille unique et choyée, avec un caractère bien trempé, son unique ambition est de gravir les échelons de la noblesse en faisant un bon mariage, et pourquoi pas directement s’attirer les faveurs du prince héritier du royaume d’Edrilion…. Pourtant, sa vie de rêve bascule le jour où elle fait un malaise en pleine promenade avec l’apparition d’un étrange sifflet porteur d’un message qu’elle aurait préféré ne jamais voire mis à jour. My serait la dernière descendante de Madrael, un roi renversé il y a de cela des générations et devrait entreprendre une quête pour laquelle tous ses ancêtres qui s’y sont lancés avant elle ont périt… Sa seule aide tient en un sifflet tout ce qu’il y a de plus normal et un mystérieux Don d’aile qui ne lui sera sans doute que très peu utile…. L’héritage des Darcer est le tout premier roman de Marie Caillet, jeune auteure de 18 ans qui se lance dans une fantasy digne des plus grands du genre. L’histoire est inattendue et pleine d’imagination avec un royaume bien conçu dont les secrets se dévoilent au fil du roman. Le style de l’auteure est assez fluide, même si on trouve quelques lourdeurs par endroit. Le récit est assez dynamique avec très peu de temps morts, mais il faut attendre un petit moment avant d’entrer réellement dans le vif de l’histoire. Les personnages sont tous très intéressants, certains mieux travaillés que d’autres, mais il leur manque un je ne sais quoi d’approfondissement pour les rendre plus attachants. Leurs sentiments et intentions sont très peux dévoilés et pour certains personnages secondaires on se rend rapidement compte que l’on ne sait rien du tout sur eux. Heureusement le prenant de l’histoire est là pour cacher ces petits défauts. Malheureusement la fin est un peut trop brutale et on en aurait aimé un peu plus d’autant que c’est le seul instant où un peu de romance s’installe. On a beaucoup de mal à s’imaginer une suite qui pourtant est prévue pour l’automne de source sûre. Pour conclure, ce livre est une petite fantasy à l’enveloppe enchanteresse, dont l’histoire est vraiment agréable et manque de pas grand-chose pour être tout simplement géniale. L’affaire est à suivre avec un second tome qui je l’espère sera encore mieux !