Malédiction du sang
de Celia Rees
Éditions Seuil Jeunesse
Sortie le 17 mars 2011
Format Broché / 248 pages /Prix 13,90€
Ellen, 16 ans, souffre d'une maladie du sang. Un jour, elle découvre le journal intime de son arrière-arrière-grand-mère, et comprend qu'il y est question de vampires. Le père de l'aïeule d'Ellen espérait guérir un ami, le comte Fransz Szekely, qui souffrait d'une maladie du sang. A cette époque, la jeune femme est envoyée avec Fransz sur le continent afin de parfaire son éducation mondaine et pour étudier la médecine. Jusqu'au jour où celle-ci surprend le comte dans l'une de ses expéditions nocturnes et qu'il disparait sans laisser de traces... En ce début de XXIe siècle, Ellen, hospitalisée à la suite d'une brusque aggravation de son état, découvre que son médecin n'est autre que Fransz qui s'arrange pour la faire transférer dans sa clinique privée. Grâce à son petit ami Andy et à Jenny, une jeune infirmière, ils partent à la recherche du comte, pour lui porter le coup fatal... La narration est bien menée, d'un bout à l'autre. Le journal intime opère comme révélateur tout en maintenant un espace divertissant entre la réalité et l'imaginaire ; jeu pour lequel l'auteur, Celia Rees est passée maître.
Avis de Chani
Ellen, seize ans, est atteinte d’une étrange maladie que les médecins n’arrivent pas à soigner. En convalescence chez sa grand-mère elle va découvrir au grenier les journaux intimes tenus par son aïeule, elle aussi prénommée Ellen. Au fil des pages, elle va faire connaissance avec cette dernière, et les événements survenus en cette fin de 19ème siècle, et étrangement, plus elle avance dans ses découvertes, plus son état de santé se dégrade.
Ce roman, dont l’héroïne principale vit pourtant à notre époque, nous plonge habilement dans l’époque victorienne. Les vies des deux Ellen se croisent et s’entremêlent si bien que parfois on en oublie la contemporaine pour se concentrer sur le destin de son ancêtre.
Atmosphère pesante et inquiétante, l’auteur distille l’angoisse avec talent, à défaut du suspens, puisque très rapidement le lecteur sait à quoi s’en tenir, ce qui est un peu frustrant. Le personnage du comte y est pour beaucoup, sombre et ambigu, son évocation seule fait dresser les cheveux sur la nuque. Si la jeune Ellen de 1878 est très attachante par sa modernité et son caractère malgré son époque, et donne un réel dynamisme au récit, sa descendante, elle, est si frêle qu’elle finit par en être insipide. Heureusement que l’essentiel de l’histoire ne tourne pas autour d’elle …
La façon dont l’auteur aborde le thème du vampire à une époque où Dracula de Bram Stocker n’est pas encore paru est intéressante, mais malheureusement ne suffit pas à tenir en haleine jusqu’au bout. La dernière partie est trop rapide et facile, et fait hélas un peu retomber le soufflé.
Ce roman, dont l’héroïne principale vit pourtant à notre époque, nous plonge habilement dans l’époque victorienne. Les vies des deux Ellen se croisent et s’entremêlent si bien que parfois on en oublie la contemporaine pour se concentrer sur le destin de son ancêtre.
Atmosphère pesante et inquiétante, l’auteur distille l’angoisse avec talent, à défaut du suspens, puisque très rapidement le lecteur sait à quoi s’en tenir, ce qui est un peu frustrant. Le personnage du comte y est pour beaucoup, sombre et ambigu, son évocation seule fait dresser les cheveux sur la nuque. Si la jeune Ellen de 1878 est très attachante par sa modernité et son caractère malgré son époque, et donne un réel dynamisme au récit, sa descendante, elle, est si frêle qu’elle finit par en être insipide. Heureusement que l’essentiel de l’histoire ne tourne pas autour d’elle …
La façon dont l’auteur aborde le thème du vampire à une époque où Dracula de Bram Stocker n’est pas encore paru est intéressante, mais malheureusement ne suffit pas à tenir en haleine jusqu’au bout. La dernière partie est trop rapide et facile, et fait hélas un peu retomber le soufflé.
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