Les buveurs d'âmes
de Michael Moorcock
et Fabrice Colin
Editions Fleuve Noir
Sortie le19 mai 2011
Format Broché / Pages 268 / 19,50€
Présentation éditeur
Prince déchu, dévasté par la mort de son aimée, Elric de Melniboné a juré de ne plus jamais se servir de Stormbringer, son épée maudite qui boit les âmes et lui procure sa puissance et sa vitalité.
Accompagné de son fidèle compagnon Tristelune, Elric, abattu et mourant, part en quête de son dernier espoir : l'Anémone Noire, une plante magique ne fleurissant qu'une fois par siècle, qui pourrait lui redonner des forces et de grands pouvoirs. Pour la trouver, il doit gagner les ruines de Soom, une cité perdue au cœur d'une jungle inhospitalière infestée de créatures maléfiques...
Avis de Kamana
Au départ ce livre ne m’était pas destiné. Service presse reçu pour mon binôme, mon Alpha du forum, j’ai nommé Elaura, je n’ai pu résister à l’appel de la lecture. Elle doit d’ailleurs me haïr, je ne lui ai toujours pas envoyé.
J’ai tout d’abord été captivée par la couverture, cet albinos à la chevelure dans le vent, au regard ténébreux, aux habits sombres, me faisait de l’œil. J’ai résisté… mais pas longtemps ! En effet, ne connaissant pas les écrits de Michael Moorcock – je vous interdis tout commentaire sur ça d’ailleurs- et appréciant la plume de Fabrice Colin, forcément ces deux données mises côte à côte, l’envie a été la plus forte !
Entrons dans le vif du sujet : une fois commencé je n'ai pas décroché et je n’ai pas été trop perdue du fait de ne pas avoir lu les œuvres antérieures, même si certains aspects doivent paraître plus clairs pour les connaisseurs. Je me doute bien que je passe à côté de quelques subtilités en abordant sans connaissances péalables une œuvre comme celle-ci, mais je dirais que cette fantasy m'a surtout donné envie de découvrir les récits précédents de Michael Moorcock.
Pour ceux et celles qui comme moi aiment ce genre et seraient tentés mais n'osent pas franchir le cap, je vous dirai simplement : sautez le pas, ce livre en vaut la peine. La quatrième de couverture se suffit à elle-même pour poser l'histoire. Elric, ne se servant plus de Stormbringer, voit ses forces décliner, obligé de se droguer pour aider son corps à tenir. Son but ultime est de trouver dans une vieille cité abandonnée une plante dont les graines lui permettraient de guérir définitivement, le délivrant ainsi du pouvoir maléfique de son épée. Nous suivons donc, ce prince déclinant, dont les pas et les actes vont tout le long du récit l'amener plus loin dans la solitude et la douleur, si c'était chose possible ! Cet être esseulé et souffrant nous devient très vite attachant, et quoique asocial, atypique il est une énigme qu'on a envie de déchiffrer.
L'écriture de Fabrice Colin est comme d'habitude un régal, riche et fluide à la fois. L'auteur a l'art de la description, nous permettant ainsi de nous immerger complètement dans cette fantasy. Que ce soit les personnages, leurs sentiments, le décor, l'ambiance nous capturons tout et plongeons au cœur de cet univers. Le désespoir d'Elric face à certains événements devient le nôtre, et nous ne connaîtrons le répit qu'avec l'épilogue.
Pour la néophyte que je suis, je vous dirai donc que c'est une fantasy abordable, agréable, à découvrir forcément !
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