Furor
de Fabien Clavel
Éditions J'ai Lu
Collection Nouveaux Millénaires
Sortie le 7 mars 2012
284 pages / 16€50
de Fabien Clavel
Éditions J'ai Lu
Collection Nouveaux Millénaires
Sortie le 7 mars 2012
284 pages / 16€50
Présentation de l'éditeur :
Rien
n'a jamais préparé les soldats d'Auguste à l'enfer de la Germanie : la
pluie, le froid, la boue, les maladies, la hargne des Chérusques dont
les attaques éclair déciment les troupes. La forêt de Teutoburg a déjà
avalé trois légions et elle n'est toujours pas repue. Mais, pour cette
poignée de Romains en déroute réunis par les circonstances, un espoir
demeure : peut-être pourront-ils se cacher dans cette étrange pyramide,
noire comme l'obsidienne, dressée au milieu du bourbier. Est-ce là le
séjour d'un dieu ? Ces gens pacifiques et monstrueux qui hantent son
abord sont-ils ses disciples ? Quel est cet étrange signe hélicoïdal
répété à l'envi sur chacune de ses parois ?
L'avis d'Heclea :
Fantasy
atypique, Furor est un de ces romans dérangeants, violents, parfois
trashs, mais qui pourtant font réfléchir. Fabien Clavel y présente un
univers au goût très prononcé de Rome Antique, où l’on sent les
recherches, les inspirations, mais également un imaginaire très
personnel. Le tout forme un roman que l’on a du mal à classer dans une
unique case tellement les impressions sont nombreuses au cours de sa
lecture.
Les références, les manières d’être, de parler, tout est fait pour nous transporter dans un autre temps où les mœurs étaient empreintes de violence, de sexe et de combats. Les images viennent d’elles-mêmes et, si l’on ne comprend pas forcément tous les termes, l’idée est pourtant là, bien nette et précise. Il faut reconnaître à l’auteur une écriture très visuelle, grâce à laquelle le lecteur vivra au milieu des légionnaires dès les premières pages de l’intrigue.
Le style est très particulier, alternant une narration plutôt classique aux pensées des personnages principaux, pensées livrées telles quelles, sans ponctuation, sans séparation, comme si l’on se trouvait en contact direct avec leur cerveau. Le résultat est plutôt surprenant et déstabilisant au départ, et il faut un certain temps pour s’habituer et retrouver une lecture fluide.
Si l’intrigue paraît très simple au début, les choses finissent par se complexifier, entraînant les protagonistes et le lecteur dans un univers totalement différent et très inattendu (même si les indices sont là). C’est d’ailleurs ce qui reste en mémoire à la fermeture du livre, cette surprise, ce chemin emprunté par l’auteur pour passer son message, pour surprendre et peut-être choquer le lecteur.
Au final, Fabien Clavel nous offre ici un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Tout est livré de manière brute, que ce soit la mort, la décadence ou le sexe. La violence est partout, et il est certain qu’il vaut mieux être prévenu avant d’entamer l’aventure. Malgré tout, si l’on arrive à se laisser embarquer et surprendre, il faut avouer que le résultat très inattendu est réussi… dans son genre.
Les références, les manières d’être, de parler, tout est fait pour nous transporter dans un autre temps où les mœurs étaient empreintes de violence, de sexe et de combats. Les images viennent d’elles-mêmes et, si l’on ne comprend pas forcément tous les termes, l’idée est pourtant là, bien nette et précise. Il faut reconnaître à l’auteur une écriture très visuelle, grâce à laquelle le lecteur vivra au milieu des légionnaires dès les premières pages de l’intrigue.
Le style est très particulier, alternant une narration plutôt classique aux pensées des personnages principaux, pensées livrées telles quelles, sans ponctuation, sans séparation, comme si l’on se trouvait en contact direct avec leur cerveau. Le résultat est plutôt surprenant et déstabilisant au départ, et il faut un certain temps pour s’habituer et retrouver une lecture fluide.
Si l’intrigue paraît très simple au début, les choses finissent par se complexifier, entraînant les protagonistes et le lecteur dans un univers totalement différent et très inattendu (même si les indices sont là). C’est d’ailleurs ce qui reste en mémoire à la fermeture du livre, cette surprise, ce chemin emprunté par l’auteur pour passer son message, pour surprendre et peut-être choquer le lecteur.
Au final, Fabien Clavel nous offre ici un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Tout est livré de manière brute, que ce soit la mort, la décadence ou le sexe. La violence est partout, et il est certain qu’il vaut mieux être prévenu avant d’entamer l’aventure. Malgré tout, si l’on arrive à se laisser embarquer et surprendre, il faut avouer que le résultat très inattendu est réussi… dans son genre.
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