La dernière lame
d'Estelle Faye
Éditions Le Pré aux Clercs
Collection Pandore (YA)
Sortie le 8 novembre 2012
Format broché / 464 pages / 16 €
d'Estelle Faye
Éditions Le Pré aux Clercs
Collection Pandore (YA)
Sortie le 8 novembre 2012
Format broché / 464 pages / 16 €
Présentation de l'éditeur :
Un
monde qui ressemble à notre Renaissance, menacé par la montée des
océans grouillant de créatures maléfiques, où règne la violence, la
famine et la misère. L’Église des Cendres prospère sur tout ce
désespoir, menée par la mystérieuse Marie aux yeux verts. Dans une des
dernières villes émergées, Joad tente d’apaiser les souffrances et se
prépare à affronter l’Armée des Cendres. Joad et Marie vont s’engager
dans une course dont l’enjeu n’est rien de moins que le sort du monde.
Biographie de l'auteur :
Estelle Faye, née en 1978, est un jeune talent du cinéma français (scénario et réalisation). Elle livre ici son premier roman.
Biographie de l'auteur :
Estelle Faye, née en 1978, est un jeune talent du cinéma français (scénario et réalisation). Elle livre ici son premier roman.
L'avis d'Heclea :
Voilà
un roman qui semble tout en contradiction et duquel on ne sort pas
forcément à l’aise. En effet, il est difficile de s’attacher ou de
s’intéresser à un monde, des personnages, une ambiance très sombres et
qui paraissent rapidement sans espoir, sans bonheur, limite même sans
beauté.
C’est là ce qui marque au premier abord lorsque l’on se plonge dans La dernière lame : cette atmosphère pesante, ce danger sous-jacent, cette frénésie qui s’empare de certains, cet univers aquatique ultra présent et particulièrement oppressant.
Du côté des personnages, difficile de savoir avec certitude qui fera partie des gentils ou des méchants, le doute est omniprésent, chacun luttant pour ce qu’il croit, quoiqu’il lui en coûte. Pour le lecteur, cela peut rapidement être déstabilisant et ne pas aider à l’appréciation de ces héros entiers et qui restent, quoiqu’il se passe, forts de leurs idées. Notre intérêt balance donc entre Joad et Marie, ennemis par obligation et pourtant proches par bien des côtés.
L’intrigue qui accompagne tout cela est forte en combats, forte en dangers, bercée par une lutte intestine entre religions et Science. L’impression de croisade y est particulièrement développée, même si elle est teintée de Fantasy, pratiquement de magie. En parallèle de cette aventure au goût doux amer de croyances, l’on retrouve une quête qui, malheureusement, ne reste qu’en filigrane et n’est pas assez exploitée, apportant, à terme, des révélations et dénouements qui semblent trop faciles et évidents.
Au final, voilà un roman difficile à juger, mais duquel on sort assez mal à l’aise, gênés par son atmosphère qui transpire la douleur, la noirceur, le monstrueux et le moisi. Pourtant, l’univers y est bien construit, la faune et la flore y sont très précises, mais le ressenti que l’on en garde manque cruellement de beauté et de joie. La dernière lame est très certainement un livre que l’on adore ou déteste, mais qui ne peut laisser totalement indifférent.
C’est là ce qui marque au premier abord lorsque l’on se plonge dans La dernière lame : cette atmosphère pesante, ce danger sous-jacent, cette frénésie qui s’empare de certains, cet univers aquatique ultra présent et particulièrement oppressant.
Du côté des personnages, difficile de savoir avec certitude qui fera partie des gentils ou des méchants, le doute est omniprésent, chacun luttant pour ce qu’il croit, quoiqu’il lui en coûte. Pour le lecteur, cela peut rapidement être déstabilisant et ne pas aider à l’appréciation de ces héros entiers et qui restent, quoiqu’il se passe, forts de leurs idées. Notre intérêt balance donc entre Joad et Marie, ennemis par obligation et pourtant proches par bien des côtés.
L’intrigue qui accompagne tout cela est forte en combats, forte en dangers, bercée par une lutte intestine entre religions et Science. L’impression de croisade y est particulièrement développée, même si elle est teintée de Fantasy, pratiquement de magie. En parallèle de cette aventure au goût doux amer de croyances, l’on retrouve une quête qui, malheureusement, ne reste qu’en filigrane et n’est pas assez exploitée, apportant, à terme, des révélations et dénouements qui semblent trop faciles et évidents.
Au final, voilà un roman difficile à juger, mais duquel on sort assez mal à l’aise, gênés par son atmosphère qui transpire la douleur, la noirceur, le monstrueux et le moisi. Pourtant, l’univers y est bien construit, la faune et la flore y sont très précises, mais le ressenti que l’on en garde manque cruellement de beauté et de joie. La dernière lame est très certainement un livre que l’on adore ou déteste, mais qui ne peut laisser totalement indifférent.
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