La griffe et le sang
de François Larzem
Éditions Le Pré aux Clercs
Collection Pandore (YA)
Sortie le 14 mars 2013
Format broché / 308 pages / 16 €
Présentation de l'éditeur :
"Cruauté et volupté entraînent l'ivresse du sang."
Mina, jeune Tzigane au caractère trempé, trouve refuge avec sa mère dans une vallée des Carpates. Très vite, elles sont en proie aux tourments des villageois. Ils les obligent à porter un manteau à capuchon rouge, la marque d'infamie. Mais arrive un mercenaire vêtu de noir, à la beauté du loup qui décide de les protéger. Mina pense avoir trouvé la paix quand ses cauchemars commencent. Un chevalier à l'armure écarlate vient la visiter en songe : Vlad, jadis seigneur du pays, dont la réputation de cruauté le désignait comme Dracul, le fils du démon.
Quel est donc ce lien qui les unit ?
Avis de Jm-les-livres :
François Larzem est un conteur. Avec La griffe et le sang, il nous entraîne dans les montagnes de Transylvanie à la redécouverte des contes et légendes d'autrefois.
Nous suivons le voyage de Mina et de sa mère, qui après la mort de son mari, décide d'emmener sa fille dans les Carpates pour y vivre en paix et cesser d'être persécutées. Et alors qu'elles approchent de leur destination, les problèmes continuent de les poursuivre. Et ce n'est pas leur arrivée au pied du château de l'ancien seigneur Dracul qui les fera cesser.
Avec ses mots, l'auteur réussit à nous dépeindre une région mystérieuse, une époque passée et des personnages fascinants. De Mina, cette adolescente forte et naïve à la fois, aux villageois, monstres au visage humain et à l'esprit étroit, tout est là pour nous emporter dans ce voyage. Nous n'avons pas de date pour situer le récit, mais on imagine une période où l'homme ne veut plus croire aux légendes, même s'il ne les a pas complètement oubliées. Et lorsque l'inimaginable se produit, il est facile d'adhérer aux superstitions de vieilles femmes.
Nous n'avons pas ici un roman d'action permanente mais plutôt une immersion au fil des pages dans une atmosphère fantastique où certains contes sont revisités par l'écriture fluide et entraînante de l'auteur. Voilà de quoi se compose La griffe et le sang.
Même si on apprécie la plume de l'auteur, il est dommage que les temps morts dans le récit cassent le rythme global. On garde quand même une tension présente tout du long, même si au début, on peut se demander quel est le but final de l'auteur et où il veut nous mener. Peut-être à croire que les monstres ne sont pas ceux qu'on pense ou que les contes et légendes que l'on connaît ne sont pas que des mythes. Une lecture agréable bien que parfois un peu brutale.
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