Les gens heureux lisent et boivent du café
de Agnès Martin-Lugaud
Éditions Michel Lafon
Sortie le 06 juin 2013
Grand Format / 256 pages / 14,95 €
Présentation de l'éditeur :
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Egarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel. L'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a d'autre choix que de faire avec.
Avis de Chani
Les gens heureux lisent et boivent du café c’est avant tout l’histoire d’une douleur. La douleur du deuil de Diane, deuil qu’elle n’arrive pas à faire. Après le décès de son mari et de sa fille, la jeune femme n’arrive pas à reprendre goût à la vie. Elle s’est renfermée sur elle-même, se néglige et néglige son entourage, seul son meilleur ami lui est resté fidèle malgré le comportement de la jeune femme à son égard. Comprenant qu’elle ne peut avancer dans un environnement lui rappelant à chaque minute ceux qu’elle a perdus, Diane décide de s’exiler en Irlande, pour échapper aux gens bien intentionnés qui lui disent d’aller de l’avant et peut-être se reconstruire, à son rythme. Bien évidemment ce voyage va changer sa vie, l’aider à en reprendre les rênes…
Si l’histoire n’est pas forcément très originale et que le dénouement semble couru d’avance, Les gens heureux lisent et boivent du café est un livre à part qui fera écho chez ceux qui ont un jour connu des moments difficiles dans leur existence. Le personnage de Diane n’est pas du tout caricatural mais au contraire d’une justesse rare, ses agissements, ses pensées sont celles d’une femme qui souffre, et l’auteur a le talent de décrire cela avec une pudeur qui l’honore. L’évolution de la jeune femme est agréable à suivre, on souffre, pleure, rit ou espère avec elle, tant et si bien qu’il est très difficile de la quitter à la fin du livre.
Une autre force de ce roman c’est son décor. Agnès Martin-Lugaud nous plonge dans ce petit village d’Irlande, la plage de Diane a pris corps au fil des lignes, le dépaysement a été total le temps de cette lecture, servie par la plume sensible de l’auteur.
Le seul reproche que je ferais à ce livre, c’est qu’il est bien trop court, j’aurais voulu rester avec Diane, la suivre plus longtemps, et je caresse l’espoir fou de la retrouver peut-être un jour.
Avis de Chani
Les gens heureux lisent et boivent du café c’est avant tout l’histoire d’une douleur. La douleur du deuil de Diane, deuil qu’elle n’arrive pas à faire. Après le décès de son mari et de sa fille, la jeune femme n’arrive pas à reprendre goût à la vie. Elle s’est renfermée sur elle-même, se néglige et néglige son entourage, seul son meilleur ami lui est resté fidèle malgré le comportement de la jeune femme à son égard. Comprenant qu’elle ne peut avancer dans un environnement lui rappelant à chaque minute ceux qu’elle a perdus, Diane décide de s’exiler en Irlande, pour échapper aux gens bien intentionnés qui lui disent d’aller de l’avant et peut-être se reconstruire, à son rythme. Bien évidemment ce voyage va changer sa vie, l’aider à en reprendre les rênes…
Si l’histoire n’est pas forcément très originale et que le dénouement semble couru d’avance, Les gens heureux lisent et boivent du café est un livre à part qui fera écho chez ceux qui ont un jour connu des moments difficiles dans leur existence. Le personnage de Diane n’est pas du tout caricatural mais au contraire d’une justesse rare, ses agissements, ses pensées sont celles d’une femme qui souffre, et l’auteur a le talent de décrire cela avec une pudeur qui l’honore. L’évolution de la jeune femme est agréable à suivre, on souffre, pleure, rit ou espère avec elle, tant et si bien qu’il est très difficile de la quitter à la fin du livre.
Une autre force de ce roman c’est son décor. Agnès Martin-Lugaud nous plonge dans ce petit village d’Irlande, la plage de Diane a pris corps au fil des lignes, le dépaysement a été total le temps de cette lecture, servie par la plume sensible de l’auteur.
Le seul reproche que je ferais à ce livre, c’est qu’il est bien trop court, j’aurais voulu rester avec Diane, la suivre plus longtemps, et je caresse l’espoir fou de la retrouver peut-être un jour.
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