Une Lady nommée Patience
de Lisa Valdez
Editions J'ai Lu
Passion Intense
Réédition le 5 juin 2013
Poche / 411 pages / 7,40 €
Présentation de l'éditeur :
Célèbre pour sa beauté, Patience Dare compte de nombreux admirateurs, mais aucun n'a su lui inspirer de l'amour. Elle décide donc de ne pas se marier, lorsqu'un baiser passionné de son mystérieux beaux-frère éveille en elle de violents désirs...
L'avis de Lila :
Ce second tome reprend plus ou moins les mêmes ingrédients que le premier, il séduira donc avant tout ceux qui avaient vraiment apprécié la lecture du tome 1. Les autres ne trouveront rien ici pour racheter ce qui leur avait déplu. La grosse nouveauté est que l’auteur explore à présent les relations de nature BDSM, sans pour autant aller trop loin dans les scènes. Si celles-ci sont très bien décrites et parfaitement sensuelles, elles restent suffisamment soft pour ne pas choquer les lecteurs moins friands de ce type de pratiques.
Cependant, on n’échappe pas aux clichés habituels, à commencer par celui du héros ténébreux qui sait mieux que l’héroïne ce qu’elle aime et ce qu’elle veut. « L’héroïne serpillère » a encore de beaux jours devant elle… Ici, cela passe encore, car Patience (puisque c’est son nom), ne manque pas de caractère, dès lors qu’elle se trouve ailleurs que dans une chambre. Elle est somme toute assez sympathique, même si elle n’a pas inventé l’eau chaude et qu’elle passe son temps à pleurer (de joie, de tristesse, d’émotion, de plaisir, etc., ce qui est assez lourd). Le héros, quant à lui, fait ce qu’on attend de lui dans ce type de romances : il est beau, riche et autoritaire.
L’intrigue est un peu cousue de fil blanc, mais ce n’est pas tellement l’intérêt de cette lecture. On recommandera plutôt ce roman, comme le premier, pour les scènes sensuelles qui sont très réussies et qui satisferont les amateurs du genre.
Le reste, mieux vaut ne pas trop s’attarder dessus. Certaines répliques provoquent des fous rires (ce qui n’était pas le but), on hausse souvent les yeux au ciel, l’histoire est totalement prévisible et les dialogues, comme certaines attitudes, sont souvent en décalage avec l’époque dans laquelle se déroule le récit. De même, il est un peu étonnant de citer la Bible à longueur de temps dans une romance érotique, surtout quand les personnages font absolument tout ce qui est proscrit par cette même Bible, mais passons.
Ce livre n’est vraiment pas indispensable, mais encore une fois, il offre un joli florilège de scènes érotiques plutôt longues, bien construites et détaillées, et il remplit donc parfaitement son rôle de lecture croustillante.
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