Les fantômes de Maiden Lane
Tome 10 : Le duc de Montgomery
de Elizabeth Hoyt
Éditions J'ai lu
Sortie le 1er mars 2017
Format poche / 380 pages / 7,40 €
Tome 10 : Le duc de Montgomery
de Elizabeth Hoyt
Éditions J'ai lu
Sortie le 1er mars 2017
Format poche / 380 pages / 7,40 €
Présentation de l'éditeur :
Désireuse de récupérer des lettres compromettantes chez le duc de Montgomery, Bridget Crumb s’est fait engager à son service comme gouvernante. Mais ce don juan sans scrupule va évidemment remarquer cette jeune femme sérieuse et distante, dont il devine la sensualité à fleur de peau sous sa sévère robe noire. Il décide donc de la séduire. Partagée entre la nécessité d’accomplir sa mission secrète et le trouble dangereux que le duc éveille en elle, Bridget se laisse entraîner dans une aventure voluptueuse dont elle est sûre de ne pas sortir indemne.
Avis de Jm-les-livres :
Depuis le début de sa série, Elizabeth Hoyt a développé un arc narratif par "trilogies". Pour les trois premiers tomes, c'était le quartier de St Giles et son orphelinat qui étaient au centre de l'action. Dans les trois suivants, le fantôme de St Giles, le sauveur déguisé en Arlequin, est à l'honneur puis, dans la troisième trilogie, c'est le théâtre des Folies Harte qui sert de toile de fond aux intrigues. Avec ce nouveau livre, l'auteur entame le dernier arc narratif de sa série.
L'originalité de cette histoire tient au héros : c'est un salaud, un vrai, que l'on a appris à détester dans les tomes précédents. C'est lui qui avait commandité l'enlèvement d'une des héroïnes et c'est d'ailleurs dans une situation qui résulte de cette tentative qu'on le retrouve : obligé de fuir l'Angleterre, ou presque. Le récit s'ouvre sur Bridget Crumb, la gouvernante du duc, qui déambule dans la maison de ce dernier à la recherche d'un objet capable de compromettre sa bienfaitrice. À travers le regard de l'héroïne, le lecteur va découvrir qui est vraiment le héros et apprendre à l'apprécier. C'est là le vrai tour de force de l'auteur, réussir à faire aimer un héros qui ne comprend pas la signification du bien et du mal. On a déjà croisé des personnages masculins voyous, sans cœur (en tout cas en apparence) mais jamais un comme celui-là. Il est vraiment à la frontière entre le héros et le méchant. À chaque page, on retient son souffle en se demandant s'il va passer de l'autre côté. Il est l'un des meilleurs personnages de romance jamais créé selon moi. La série Maiden Lane a toujours été une série assez sombre de par le décor choisi par l'auteur (St Giles n'est pas vraiment le quartier le plus sympa), mais aussi de par ses personnages qui ont toujours frôlé la limite de l'acceptable. On pensait les avoir vues, ces limites, mais l'auteur les repousse encore plus loin, sans jamais que l'on se dise :"là c'est trop".
C'est torturé, tordu aussi, comme on aime. Le duc de Montgomery est pour moi le meilleur tome de la série.
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