Red Queen

Red Queen
de Victoria Aveyard

Éditions Le Masque
Collection MsK

Sortie le 11 mars 2015
Format poche / 432 pages / Prix 18,00 €


Présentation de l'éditeur :

Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l'égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d'esclaves ou de chair à canon. Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d'Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l'indépendance de son peuple.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Alice Delarbre

L'avis de Chani

Dans un royaume ségrégationniste, les Argents sont au pouvoir. Dotés de dons surnaturels, ils ont tout pour eux, y compris des esclaves, les Rouges. Mare Barrow fait partie de cette caste jugée comme inférieure et travaille depuis peu au palais, ce qui va précipiter le début de ses ennuis. Alors qu’elle est transparente et considérée comme une moins que rien, la jeune fille va découvrir qu’elle aussi possède des pouvoirs extraordinaires. Ce qui n’est, bien entendu, pas du goût de la famille royale qui va tout faire pour la garder sous contrôle.

Red Queen est une dystopie au croisement de Hunger Games et La Sélection, dans laquelle j’ai vu une pointe de Stargateaussi. Une jeune fille est révélée à ses pouvoirs et met le système en danger. Il va donc falloir la contrôler et, pour cela, lui offrir une place convoitée par tant d’autres, rendant sa nouvelle position très inconfortable, et surtout dangereuse. Le roman est séduisant par bien des aspects et ravira les fans de dystopies, mais Victoria Aveyard ne renouvelle pas le genre malgré les bonnes intentions contenues dans l’intrigue. Cette impression de déjà-vu risque de rendre le roman fade aux yeux de certains lecteurs qui trouveront l’ensemble malgré tout prévisible et facile.

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