Shannara : La trilogie originale
de Terry Brooks
Éditions J'ai Lu
Collection Semi poche imaginaire
Sortie le 16 septembre 2015
Semi Poche / 1440 pages / 16,90€
de Terry Brooks
Éditions J'ai Lu
Collection Semi poche imaginaire
Sortie le 16 septembre 2015
Semi Poche / 1440 pages / 16,90€
Présentation de l'éditeur :
Une prophétie affirme que seul un descendant de Jerle Shannara. Portant la légendaire épée. Pourra vaincre les armées des ténèbres qui déferleront un jour sur le monde. Le jeune Shea Ohmsford était loin de se douter que ce moment approchait à grands pas et que l'élu n'était autre que lui... Le présent volume contient les romans initialement parus sous les titres : L'épée de Shannara, Les pierres elfiques de Shannara et L'enchantement de Shannara.
L'avis de Chani
Cette intégrale de la trilogie originale reprend les tomes L'épée de Shannara, Les pierres elfiques de Shannara et L'enchantement de Shannara dans un beau pavé de près d’un kilo, à la couverture sobre et attrayante. Contrairement aux apparences, Shannara n’est pas une série fantasy mais de science-fiction, dystopique pour être précise puisque l’action se situe dans un futur dans lequel notre civilisation s’est effondrée. Cette précision étant apportée, revenons à notre pavé.
Quand on lit cette intégrale d’une traite, le premier constat est la qualité inégale des intrigues proposées.
Celle du premier tome est furieusement inspirée du Seigneur des Anneaux de Tolkien (avec un peu de légende de la Table Ronde pour le coup de l’épée dans le rocher). Jerle et Shea y représenteraient les Hobbits, Allanon est le Gandalf de service, Balinor ressemble à Aragorn, etc. Cette petite troupe, pour ne pas l’appeler communauté, va partir dans une quête ayant pour but de détruire le Roi Sorcier (Sauron) et ses porteurs de Crâne (les Nazgûls). Et les ressemblances se retrouvent jusque dans les péripéties de Jerle et ses compagnons. Le premier tiers du livre est ainsi une déception, bien que l’histoire n’est pas désagréable à lire, mais trop proche de la série inspiratrice pour que le lecteur arrive à l’envisager autrement que comme un plagiat.
Enfin, arrive le second tome, et Terry Brooks prend ses distances vis-à-vis de l’œuvre de Tolkien. Dans Le druide de Shannara, le lecteur peut enfin se concentrer sur l’univers qu’a voulu créer l’auteur. L’intrigue gagne en profondeur et devient plus sombre, avec des accents fantasy de plus en plus marqués.
Dans le troisième opus, c’est Brin, la petite fille de Jerle qui va devoir reprendre le flambeau. La série gagne encore en noirceur et en complexité, avec un Allanon plus ambigu que jamais. Ce personnage est sans doute le plus travaillé, ni bon ni mauvais mais à coup sûr manipulateur, il reste une constante au fil du livre. Terry Brooks prouve, avec L’enchantement de Shannara, qu’il est lui aussi un grand conteur. La narration est fluide, les 1435 pages se lisent plus rapidement qu’on l’imagine de prime abord et, même si le premier tome est indigeste et agaçant, le reste de la trilogie vaut le coup de s’y intéresser.
L'avis de Chani
Cette intégrale de la trilogie originale reprend les tomes L'épée de Shannara, Les pierres elfiques de Shannara et L'enchantement de Shannara dans un beau pavé de près d’un kilo, à la couverture sobre et attrayante. Contrairement aux apparences, Shannara n’est pas une série fantasy mais de science-fiction, dystopique pour être précise puisque l’action se situe dans un futur dans lequel notre civilisation s’est effondrée. Cette précision étant apportée, revenons à notre pavé.
Quand on lit cette intégrale d’une traite, le premier constat est la qualité inégale des intrigues proposées.
Celle du premier tome est furieusement inspirée du Seigneur des Anneaux de Tolkien (avec un peu de légende de la Table Ronde pour le coup de l’épée dans le rocher). Jerle et Shea y représenteraient les Hobbits, Allanon est le Gandalf de service, Balinor ressemble à Aragorn, etc. Cette petite troupe, pour ne pas l’appeler communauté, va partir dans une quête ayant pour but de détruire le Roi Sorcier (Sauron) et ses porteurs de Crâne (les Nazgûls). Et les ressemblances se retrouvent jusque dans les péripéties de Jerle et ses compagnons. Le premier tiers du livre est ainsi une déception, bien que l’histoire n’est pas désagréable à lire, mais trop proche de la série inspiratrice pour que le lecteur arrive à l’envisager autrement que comme un plagiat.
Enfin, arrive le second tome, et Terry Brooks prend ses distances vis-à-vis de l’œuvre de Tolkien. Dans Le druide de Shannara, le lecteur peut enfin se concentrer sur l’univers qu’a voulu créer l’auteur. L’intrigue gagne en profondeur et devient plus sombre, avec des accents fantasy de plus en plus marqués.
Dans le troisième opus, c’est Brin, la petite fille de Jerle qui va devoir reprendre le flambeau. La série gagne encore en noirceur et en complexité, avec un Allanon plus ambigu que jamais. Ce personnage est sans doute le plus travaillé, ni bon ni mauvais mais à coup sûr manipulateur, il reste une constante au fil du livre. Terry Brooks prouve, avec L’enchantement de Shannara, qu’il est lui aussi un grand conteur. La narration est fluide, les 1435 pages se lisent plus rapidement qu’on l’imagine de prime abord et, même si le premier tome est indigeste et agaçant, le reste de la trilogie vaut le coup de s’y intéresser.
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