Meg Corbyn
Tome 2 Volée Noire
de Anne Bishop
Éditions Milady
Sortie le 23 octobre 2015
Format poche / 480 pages / 8,20 €
Présentation de l'éditeur :
Grâce à son don de clairvoyance, Meg Corbyn a gagné sa place auprès des dangereux terra indigene de Lakeside. Lorsque l'apparition d'une nouvelle drogue violente et addictive remet en cause le pacte fragile entre Autres et humains, la petite ville est de nouveau plongée dans la tourmente. Les aptitudes de Meg devraient permettre à Simon Wolfgard, dirigeant métamorphe de l'enclos, d'éviter un bain de sang. Mais encore faut-il pouvoir déchiffrer ses visions à temps. D'autant que l'homme qui veut récupérer la prophétesse se rapproche, mettant en péril les vies de tous ceux qui la considèrent à présent comme l'une des leurs.
L'avis de Lila :
Le premier tome de Meg Corbyn fut pour moi un véritable coup de cœur, avis partagé par les autres chroniqueuses du staff RCS-Bit-lit.com. Avec Volée noire, Anne Bishop confirme tout le bien que l'on pensait d'elle et de sa saga.
Meg Corbyn est définitivement une série à contre-courant de ce genre littéraire. Si l'on retrouve bien des créatures surnaturelles, de l'action et de l'humour, la plume de l'auteur confère à sa saga une ambiance totalement différente de tout ce que nous avons déjà lu. Meg Corbyn est une héroïne douce et aimante, qui résout les problèmes avec son cœur plutôt qu'avec les poings, à mille lieues des héroïnes d'Urban Fantasy les plus populaires. Douce, certes, naïve aussi, mais loin d'être niaise ou incapable.
C'est ici tout le paradoxe de cette saga qui présente des personnages flirtant dans les extrêmes tout en restant cohérents. Simon, le mâle alpha de service, en est le parfait exemple. Il dirige l'Enclos avec autorité, mais aussi avec bienveillance. C'est un chef de meute redoutable, capable de vous manger sans hésitation ni remord, mais totalement décontenancé par Meg et ce qu'il ressent pour elle. Sûr de lui en tant que chef, on le découvre désorienté et maladroit dès qu'il s'agit d'interagir avec des humains et plus encore avec sa Meg. Les choses les plus anodines sont pour lui des énigmes qu'il a bien du mal à résoudre. C'est clairement inédit en Urban Fantasy, un mâle alpha qui ne sait pas tout et ne comprend pas tout ; ces héros ont systématiquement dix tours d'avance sur les autres et une connaissance parfaite d'absolument tout. Ici, loin de le rendre ridicule, ce qui pourrait apparaître comme des failles permet de s'attacher encore plus à Simon.
Il en va de même avec les autres terra indigene, tous partagés entre leur nature véritable et la curiosité mêlée de crainte et d'agacement qu'ils ressentent envers les humains.
Plus généralement, on ne peut que saluer le talent de l'auteur pour avoir su créer des personnages aussi complexes, nuancés et tangibles dans un genre où les clichés ne manquent jamais, même dans les meilleures sagas.
Ce second tome fait honneur au premier. L'histoire se poursuit tout en intégrant de nouveaux personnages, lieux et intrigues. Ces différents éléments s'emboîtent à la perfection pour nous offrir une immersion passionnante et addictive au cœur d'un univers atypique.
C'est une vraie saga doudou, qui réchauffe le cœur alors même qu'elle est teintée d'émotions et de situations qui tour à tour révoltent, angoissent ou peinent. L'ambiance y est pour beaucoup, à l'image de Meg, on se sent comme dans un cocon à l'intérieur de l'Enclos de Lakeside. Les pages se tournent avec envie, alternant entre vrais moments de tension qui vous glacent le sang et la sérénité d'un quotidien empreint d'espoir et de douceur.
Meg Corbyn est définitivement une série à contre-courant de ce genre littéraire. Si l'on retrouve bien des créatures surnaturelles, de l'action et de l'humour, la plume de l'auteur confère à sa saga une ambiance totalement différente de tout ce que nous avons déjà lu. Meg Corbyn est une héroïne douce et aimante, qui résout les problèmes avec son cœur plutôt qu'avec les poings, à mille lieues des héroïnes d'Urban Fantasy les plus populaires. Douce, certes, naïve aussi, mais loin d'être niaise ou incapable.
C'est ici tout le paradoxe de cette saga qui présente des personnages flirtant dans les extrêmes tout en restant cohérents. Simon, le mâle alpha de service, en est le parfait exemple. Il dirige l'Enclos avec autorité, mais aussi avec bienveillance. C'est un chef de meute redoutable, capable de vous manger sans hésitation ni remord, mais totalement décontenancé par Meg et ce qu'il ressent pour elle. Sûr de lui en tant que chef, on le découvre désorienté et maladroit dès qu'il s'agit d'interagir avec des humains et plus encore avec sa Meg. Les choses les plus anodines sont pour lui des énigmes qu'il a bien du mal à résoudre. C'est clairement inédit en Urban Fantasy, un mâle alpha qui ne sait pas tout et ne comprend pas tout ; ces héros ont systématiquement dix tours d'avance sur les autres et une connaissance parfaite d'absolument tout. Ici, loin de le rendre ridicule, ce qui pourrait apparaître comme des failles permet de s'attacher encore plus à Simon.
Il en va de même avec les autres terra indigene, tous partagés entre leur nature véritable et la curiosité mêlée de crainte et d'agacement qu'ils ressentent envers les humains.
Plus généralement, on ne peut que saluer le talent de l'auteur pour avoir su créer des personnages aussi complexes, nuancés et tangibles dans un genre où les clichés ne manquent jamais, même dans les meilleures sagas.
Ce second tome fait honneur au premier. L'histoire se poursuit tout en intégrant de nouveaux personnages, lieux et intrigues. Ces différents éléments s'emboîtent à la perfection pour nous offrir une immersion passionnante et addictive au cœur d'un univers atypique.
C'est une vraie saga doudou, qui réchauffe le cœur alors même qu'elle est teintée d'émotions et de situations qui tour à tour révoltent, angoissent ou peinent. L'ambiance y est pour beaucoup, à l'image de Meg, on se sent comme dans un cocon à l'intérieur de l'Enclos de Lakeside. Les pages se tournent avec envie, alternant entre vrais moments de tension qui vous glacent le sang et la sérénité d'un quotidien empreint d'espoir et de douceur.
La qualité de cette série met en exergue un constat des plus frustrants : le manque de qualité générale dans ce genre où les éditeurs mettent plus souvent en avant le pire que le meilleur, jusqu'à nous faire croire que nous ne pouvons rien espérer de mieux qu'une pépite occasionnelle dans un océan de séries tout juste passables. Anne Bishop régale déjà les amateurs d'Urban Fantasy, puisse-t-elle aussi inspirer les auteurs, confirmés ou en herbe, et convaincre les éditeurs que la complexité, l'intelligence et la subtilité ont aussi leur public.
Retrouvez mon avis sur le Tome 1 : Lettres écarlates
Retrouvez également l'avis de Becca et Cassiopée sur le Tome 2 : Volée noire
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