Lizzie Martin
Tome 3 : Un assassinat de qualité
de Ann Granger
Éditions 10x18
Sortie le 21 mai 2015
Format poche / 360 pages / 7,50 €
Présentation de l'éditeur :
Lizzie Martin enquête sur le meurtre de la femme d'un marchand d'art dans le Londres brumeux de 1867
Londres, 1867, le mal rôde dans les rues... Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir, le fog tourbillonne et l'enveloppe comme une bête vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly. Mais qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle été vendre sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben commence son enquête, son épouse Lizzie – avec l'aide de leur bonne Bessie – se penche sur la vie privée d'Allegra et découvre plus d'une raison pour laquelle quelqu'un pourrait vouloir sa mort...
Londres, 1867, le mal rôde dans les rues... Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir, le fog tourbillonne et l'enveloppe comme une bête vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly. Mais qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle été vendre sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben commence son enquête, son épouse Lizzie – avec l'aide de leur bonne Bessie – se penche sur la vie privée d'Allegra et découvre plus d'une raison pour laquelle quelqu'un pourrait vouloir sa mort...
L'avis de Lauryn :
Dans ce tome, Ann Granger se penche sur les rapports entres les classes sociales et les sexes. Elle dresse un portrait au vitriol de cette société victorienne moralisatrice et particulièrement hypocrite. En effet, alors que les femmes de petite vertu tremblent suite à plusieurs agressions commises par un spectre terrifiant, une dame de qualité est assassinée de nuit dans Green Park. La police est donc sur la sellette et doit trouver une solution rapide aux deux affaires.
Le plaisir de cette enquête réside donc dans l'exploration de la société victorienne, et tous les trésors de savoir-faire dont Ben Ross doit faire preuve pour réussir à enquêter sans se mettre à dos les uns et les autres. Le pauvre a bien du mal, entre celles qui ne veulent surtout pas parler à la police, et ceux qui s'estiment bien au-dessus de ce petit inspecteur curieux et trop fouineur. C'est une des raisons pour laquelle j'aime les récits de cette époque : cela donne une ambiance riche et complexe, où se développent des caractères très variés. L'intrigue s'enrichit de ce cocon, car il n'est pas évident pour l'inspecteur d'arriver rapidement à ses fins. J'ai parfois regretté quelques longueurs, mais rien de bien méchant, et j'avoue avoir eu du mal à parvenir à une conclusion. Un vrai plaisir !
Les personnages sont eux aussi travaillés avec soin et donnent une réelle profondeur au roman. De ce point de vue, comme pour l'ambiance, je vais certainement me répéter à chaque chronique car c'est la marque de fabrique d'Ann Granger pour cette série. Je pourrais d'ailleurs y inclure le style, toujours efficace et adapté à cette époque surannée.
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