Lizzie Martin
Tome 4 : Un flair infaillible pour le crime
de Ann Granger
Éditions 10 X 18
Sortie le 5 novembre 2015
Format poche / 360 pages / 7,50 €
Présentation de l'éditeur :
Quand Thomas Tapley, un des voisins de Benjamin Ross, est retrouvé mort dans son salon, l'inspecteur de Scotland Yard se rue sur la scène de crime. Tapley est revenu récemment de l'étranger et peu de choses sont connues à son sujet. Quand son cousin, Jonathan Tapley, conseiller de la Reine, se présente, la vérité au sujet de son passé tragique remonte doucement à la surface. Benjamin et Lizzie découvrent que plus d'une personne pourrait tirer bénéfices de sa mort.
L'avis de Lauryn :
Tout comme dans le tome précédent, celui-ci met l'accent sur les relations sociales parfois complexes durant l'époque victorienne. En effet, Ben Ross doit enquêter sur la mort de son voisin, désargenté et sans famille connue, jusqu'au jour où un éminent avocat, conseiller de la Reine de surcroît, l'identifie à la morgue comme étant son cousin. Ben et Lizzie doivent alors se confronter à une famille décidée à étouffer tout scandale, et qui ne souhaite livrer qu'un minimum d'informations à la police. L'enquête est bien ficelée, prenante et dénuée de temps morts. C'est, pour l'instant, mon tome préféré. J'ai assez vite trouvé le coupable, mais je me suis heurtée au fait qu'il possédait un alibi a priori inattaquable, et j'ai donc dû patienter avant d'avoir d'autres éléments de réponse. Les pages me brûlaient les doigts et j'ai dévoré l'ensemble en quatre jours, en faisant des pauses assez longues.
L'ambiance victorienne est toujours très bien rendue, il est clair que l'auteure s'est bien documentée (y compris sur le système judiciaire sur lequel j’ai appris des choses que je ne connaissais pas) et cela rend vraiment l'histoire passionnante, et d'autant plus prenante. Les descriptions sont réalistes et très imagées, si bien que le lecteur s'y plonge avec délice, sans pour autant tomber dans l'excès et les lenteurs désagréables que cela peut parfois provoquer. Lizzie a un rôle assez actif, comme d'habitude, mais renforcé par la présence de sa bonne Bessie, qui lui donne l'occasion de faire plus de choses (à cette époque, une femme non accompagnée ne pouvait faire n'importe quoi).
Les personnages sont à nouveau une réussite, avec une note particulière pour la victime. Même si Thomas Tapley meurt dès le début, le lecteur en apprend beaucoup sur sa vie et les épreuves qu'il a connues tout au long du livre, si bien que l'on finit par s'y attacher. L'ensemble est très riche, servi par un style toujours aussi efficace et immersif. Eh oui, je vais me répéter à chaque chronique sur ce point.
Bref, si vous ne connaissez pas encore cette série et que vous aimez l'époque victorienne, lancez-vous !
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