La mémoire du thé
de Lisa See
Éditions J'ai lu
Sortie le 15 mai 2019
Format poche / 512 pages / 8,50 €
Présentation de l'éditeur :
Sud-ouest de la Chine, années 1990. Sur le mont Nannuo, la culture du
thé rythme depuis toujours la vie des Akha, un peuple aux méthodes de
récolte archaïques et aux principes religieux très stricts. Li-yan, la
première de sa famille à savoir lire et écrire, rejette ces traditions
et décide de poursuivre ses études malgré les réticences de la
communauté. Mais lorsqu'elle doit faire face à une grossesse non
désirée, la loi akha tombe et Li-yan n'a d'autre choix que tout
abandonner - jusqu'à son enfant, qu'elle dépose sur les marches d'un
orphelinat, accompagnée d'une galette de thé. Les années passant, le
souvenir de cette tragédie la hante, tandis qu'à des milliers de
kilomètres une jeune femme se lance à la recherche de ses racines...
L'avis d'Elaura :
Lisa See a l’habitude de nous offrir des romans passionnants, intimistes et d'une grande sensibilité. Des parcours hors du commun, comme celui de notre héroïne, Li-yan, originaire de la tribu Akha, vivant dans le sud-ouest de la Chine. Li-yan est la seule à savoir lire et écrire, car dans cette tribu, les traditions ancestrales et animistes persistent, même dans les années 1990. Notre héroïne est destinée à devenir sage-femme, comme sa mère. Mais alors qu'elle débute sa formation à l'âge de 12 ans, Li-yan se rebelle contre les traditions familiales et souhaite découvrir le monde. Confrontée très tôt à la dure réalité de sa condition de femme, Li-yan sera perpétuellement déchirée entre le respect de ses racines et son désir d'en être libérée.
Dit comme cela, ce résumé peut paraître triste et quelque peu dramatique. Si le drame n'en est pas absent, nous sommes loin d'un roman noir et triste. L'auteure nous abreuve d'un tas de connaissances sur la culture ancestrale du thé et son impact économique et social sur la Chine, ainsi que sur l'immigration des chinois aux États-Unis. Une documentation riche et passionnante qui n’alourdit jamais le récit, voilà le talent d'écriture de l'auteure qui sait manier les mots et construire des personnages d'une grande profondeur.
En bref, ce fut un joli moment de lecture, instructif et plaisant.
Dit comme cela, ce résumé peut paraître triste et quelque peu dramatique. Si le drame n'en est pas absent, nous sommes loin d'un roman noir et triste. L'auteure nous abreuve d'un tas de connaissances sur la culture ancestrale du thé et son impact économique et social sur la Chine, ainsi que sur l'immigration des chinois aux États-Unis. Une documentation riche et passionnante qui n’alourdit jamais le récit, voilà le talent d'écriture de l'auteure qui sait manier les mots et construire des personnages d'une grande profondeur.
En bref, ce fut un joli moment de lecture, instructif et plaisant.
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