Put a ring on it - extrait



Notre blog Romances, Charmes et Sortilèges participe au blog tour organisé par Between Dreams and Reality pour la sortie du premier tome de la série de Put a ring on it, Tome 1 : Hold me today chez Alter Real Editions

Le livre est sorti le 25 septembre au format papier.


— Tu es fiancé ?

— Non.

Je n’arrive pas à détourner le regard de ce qui est sans doute possible une demande en mariage, sur la photo publiée par TMZ

— Elle a dit non ?

Une émotion que je préfère ne pas nommer fleurit dans ma poitrine. Ne demande pas, ne demande pas, ne demande pas.

— Tu l’aimes ? demandé-je, parce que de toute évidence, je suis masochiste.

Silence.

Il envahit la pièce comme un visiteur indésirable et change ma peau en glace.

— À ton avis ?

Nick ne s’exprime pas en anglais, et il me faut dix bonnes secondes pour déchiffrer son grec impeccable et traduire dans ma tête. Mes yeux quittent l’écran pour contempler son visage. Il a l’air sûr de lui. Aussi inébranlable que d’habitude.

Je déteste que ça lui aille aussi bien.

— Ermione ?

En entendant son invitation à répondre, douce mais néanmoins pressante, je me rassois sur ma chaise en ravalant un soupir.

— Tu as l’air aussi heureux que la fois où je t’ai volé ton short de bain et que je l’ai remplacé par un slip rose fluo.

Il avait seize ans à l’époque et moi quatorze, et j’ai à peine honte d’admettre que ce jour-là entre tous, est le jour où j’ai appris la définition du mot « moule-bite ». Merci Wi-Fi pourri de l’hôtel. Merci Google. Merci, le Nick de seize ans qui, à l’époque, était déjà monté comme un cheval.

En repensant à la dernière partie, je me tortille sur ma chaise et croise les chevilles.

— Ce n’était pas un slip, c’était un bas de bikini, dit Nick en étouffant un rire.

— Que veux-tu que je te dise ? Je suis pleine de ressources, rétorqué-je en haussant les épaules.

Il retrousse les lèvres sur un sourire malicieux.

— C’était à Effie ?

Je n’ai aucun mal à me rappeler à quoi il ressemblait à l’époque. En pleine croissance, une bonne tête de plus que moi, il était sorti en trombe de sa chambre en boxer, agitant le bas de bikini comme un drapeau blanc. Ou rose, si vous préférez. Puis il a demandé, en des termes non équivoques, où était son short de bain. 

J’avais parié qu’il n’aurait pas les couilles de se montrer dans ce qui n’était guère plus qu’un slip kangourou.

Il m’a donné tort.

Dans une tenue épique, moule-bite et rose fluo.




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